SAINTE-CATHERINE, QC, le 1er mai 2024 /CNW/ - À l'invitation du
Conseil central de la Montérégie-CSN, des centaines de personnes
ont manifesté dans les rues de Sainte-Catherine pour témoigner leur appui aux
lockoutés de Terrapure. Cette marche régionale est l'occasion de
porter les revendications de la Coalition 1er mai
et de faire pression sur l'entreprise ontarienne qui a sauvagement
placé ses 150 travailleurs en lock-out le 11 mars
dernier.
L'entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de
plomb maintient la ligne dure. Outre l'enjeu salarial au cœur de la
négociation, des sujets comme l'horaire de travail, les heures
supplémentaires et les - plus de - 400 griefs non réglés sont
à discuter avec l'employeur. En conciliation depuis plusieurs
semaines, le syndicat souhaite que la négociation se règle le plus
rapidement possible.
« Les travailleurs sont unis et exigent que l'employeur
laisse son mépris de côté. On est maintenant dans notre
huitième semaine de lock-out. On est déterminés et mobilisés
pour se faire respecter. Chaque jour, on met notre santé à risque
pour cette entreprise. La moindre des choses, ça serait que
l'employeur s'engage à mieux nous reconnaitre », lance
Steve Nault, président du Syndicat
des travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine-CSN.
« En cette journée du 1er mai, nous
manifestons à Sainte-Catherine
pour appuyer les travailleurs de Terrapure et faire comprendre à la
Ville qu'elle doit faire ce qu'il faut pour que le conflit se
règle. En pleine crise d'inflation et de pénurie de personnel, il
est urgent de régler ce conflit de travail en répondant aux
préoccupations des travailleurs », poursuit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central
de la Montérégie-CSN.
« Après plusieurs semaines de lock-out, il est temps que
Terrapure fasse le nécessaire pour régler ça. Ce conflit dure
depuis trop longtemps. Pour y mettre fin, il faut passer en mode
règlement. L'entreprise a les moyens de mieux prendre soin de ses
travailleurs et ça presse ! », de conclure Louis Bégin,
président de la Fédération de l'industrie manufacturière (FIM-CSN)
et François Enault, 1er vice-président de la
CSN.
À propos
Le Syndicat des travailleurs du
plomb de Ville Sainte-Catherine-CSN, qui compte 150 membres,
recycle le plomb et le plastique contenu essentiellement dans les
batteries. Il est affilié à la Fédération de l'industrie
manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central de la Montérégie
(CCM-CSN) et à la CSN.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale
québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend
près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit
fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux,
principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une
organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire,
démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle
s'engage dans plusieurs débats qui intéressent la société
québécoise.
SOURCE CSN