QUÉBEC, le 28 avril 2024 /CNW/ -
Lors de l'étude des crédits
budgétaires du ministère de l'Énergie, le porte-parole de
l'opposition officielle, Greg
Kelley, a mis en lumière toute l'importance de faire
les bons choix pour assurer la transition énergétique au
Québec.
En ce sens, le député libéral de Jacques-Cartier estime que le
Québec doit, d'une part, augmenter sa production d'énergie
renouvelable pour soutenir notre économie et notre société, et
d'autre part, rendre notre consommation plus responsable. La
réussite sur ces deux fronts est fondamentale, mais à l'heure
actuelle, la CAQ n'a pas de plan clair sur la façon dont le Québec
pourrait atteindre ces objectifs.
Pour ce faire, le Parti libéral du Québec propose d'allouer
une part substantielle du Fonds d'électrification et de changements
climatiques (FECC) à cette transition, en instaurant de nouveaux
programmes incitatifs pour les citoyens et les entreprises.
Il est donc proposé de mettre en place rapidement les deux
mesures suivantes :
- Introduire des incitatifs gouvernementaux : Il
est essentiel de rendre les améliorations destinées à accroître
l'efficacité énergétique des habitations (isolation, portes et
fenêtres plus écoénergétiques, etc…) plus abordables, facilitant
ainsi une transition efficace vers une consommation d'énergie plus
responsable;
- Encourager la production indépendante et locale :
promouvoir l'autonomie énergétique en incitant l'installation de
panneaux solaires et de batteries domestiques pour répondre à la
demande croissante en électricité.
L'Opposition officielle appelle le gouvernement caquiste à agir
rapidement pour mettre en œuvre ces propositions afin de garantir
une transition énergétique juste, efficace et inclusive pour tous
les Québécois.
Enfin, M. Kelley déplore le manque d'ambition du gouvernement
caquiste qui a aboli, en 2020, le programme RénoVert qui donnait
d'excellents résultats, en plus d'abandonner la cible de 33% du
Fonds vert qui était dédié au transport en commun.
« En 2013, le Québec a lancé un marché du carbone pour
taxer la pollution des principaux émetteurs de gaz à effet de
serre, alimentant ainsi le FECC pour financer l'économie verte.
Cependant, cet outil manque actuellement de clarté et de direction
quant à ses objectifs spécifiques, ce qui est assez
préoccupant.
Au Québec, nous disposons d'entreprises spécialisées dans le
domaine solaire et des batteries, mais leurs opportunités
commerciales se trouvent dans d'autres juridictions. Nous avons la
possibilité d'exploiter cette expertise et ce savoir-faire pour
renforcer leurs activités commerciales et leur présence sur le
marché local. Il est plus que temps de faire bon usage du FECC afin
de l'utiliser pour autonomiser les individus et leur donner plus de
pouvoir. »
-Gregory
Kelley, député de Jacques-Cartier et porte-parole
de l'opposition officielle en matière d'énergie
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec